🐴 Quelle quantité de nourriture donner à un cheval ? Le guide complet

Bien nourrir son cheval, ce n’est pas simplement lui remplir l’estomac.
C’est lui offrir les apports nécessaires à sa santé, son confort digestif et ses performances, tout en respectant sa nature d’animal herbivore au métabolisme sensible.

Dans cet article, on vous donne les repères essentiels pour construire une ration cohérente, adaptée à chaque profil de cheval.

⚖️ Une règle de base : la quantité en fonction du poids

La quantité quotidienne de nourriture se calcule d’abord en fonction du poids du cheval.
En règle générale, un cheval consomme 2 à 2,5 % de son poids corporel en matière sèche par jour. Cela représente entre 10 et 12,5 kg de nourriture pour un cheval de 500 kg.

La majeure partie de cette ration doit être composée de fourrages : herbe, foin, préfané… Ils sont la base indispensable de l’alimentation équine.
À eux seuls, ils doivent représenter au minimum 1,5 % du poids du cheval, soit 7,5 kg pour un cheval standard. Le reste peut être complété par des concentrés, selon les besoins.

💡 Astuce pratique : pour estimer le poids de votre cheval sans balance, utilisez un ruban de pesée ou la formule suivante :
(Tour de poitrine² × Longueur du corps) / 11 880 (en cm).
Cette méthode donne une approximation fiable pour les chevaux adultes.

🏇 Adapter la ration à l’activité physique

Un cheval de loisir n’aura pas les mêmes besoins qu’un cheval de sport.
Plus l’activité est intense, plus l’énergie nécessaire augmente.

On mesure ces besoins à l’aide des UFC (Unités Fourragères Cheval), une unité qui évalue la valeur énergétique des aliments.

Voici quelques repères utiles pour vous situer :

Ce tableau vous aide à dimensionner les apports sans excès.
Il est important de ne pas surdoser les concentrés, car cela pourrait déséquilibrer la flore intestinale ou entraîner des problèmes métaboliques.

🩺 Prendre en compte les besoins spécifiques

Chaque cheval est unique. Son âge, son état de santé, son tempérament ou encore son métabolisme influencent ses besoins.

Un cheval âgé, par exemple, aura souvent des difficultés à mastiquer le foin.
Il faudra privilégier des fibres plus digestes, voire humides, comme du foin préfané, des bouchons de luzerne trempés ou des aliments mash.

Un jeune en croissance aura, lui, des besoins accrus en protéines et en minéraux essentiels au développement osseux et musculaire.

Les juments gestantes, surtout en fin de gestation, ou en lactation, doublent presque leurs besoins en énergie et en nutriments.

Enfin, les chevaux stressés, ulcéreux ou sensibles doivent bénéficier d’une alimentation pauvre en amidon, axée sur les fibres et le confort digestif.

🍽️ Fractionner les repas pour respecter la physiologie du cheval

Le cheval est un herbivore de pâturage. Son système digestif est conçu pour manger petit à petit, en continu, tout au long de la journée.
Lui donner deux gros repas quotidiens va à l’encontre de sa physiologie naturelle.

C’est pourquoi il est fortement recommandé de fractionner les apports : idéalement 3 à 4 repas par jour, surtout si des concentrés sont distribués.
Cela limite les pics glycémiques, réduit le stress alimentaire, et améliore la digestibilité.

Le foin, de son côté, doit être disponible au minimum en deux repas (matin/soir), voire à volonté, notamment pour les chevaux au box ou stressés.
L’usage de filets à foin à petites mailles est très intéressant pour ralentir l’ingestion sans frustrer.

🌱 Une ration équilibrée : la clé de la performance durable

La qualité d’une ration ne se mesure pas qu’à la quantité. Elle doit aussi être équilibrée sur le plan nutritionnel. Cela signifie couvrir les besoins :

• En énergie (UFC)
  
  
• En protéines digestibles
  
  
• En minéraux (calcium, phosphore, magnésium…)
  
  
• En oligo-éléments (zinc, cuivre, sélénium…)
  
  
• En vitamines (notamment A, D, E et groupe B)
  
  

Un foin de bonne qualité couvre une partie de ces besoins, mais rarement la totalité, surtout en hiver.
D’où l’intérêt d’un complément adapté : naturel, sans céréales, sans mélasse, et respectueux du système digestif.

Chez EquiMojo, nous avons conçu des solutions naturelles qui s’intègrent facilement dans une ration, sans perturber l’équilibre. Elles soutiennent la digestion, renforcent l’immunité et permettent une transition alimentaire en douceur.

Une alimentation adapté prévient les carences et donc diminue les risques de problème de santé.

🎯 Conclusion : Bien nourrir, c’est observer, adapter, équilibrer

Il n’existe pas de ration miracle qui convienne à tous les chevaux.
Mais quelques grands principes permettent de construire une base fiable : partir du poids, ajuster selon l’activité, tenir compte des spécificités individuelles et veiller à l’équilibre nutritionnel.

Prendre le temps d’observer son cheval, faire analyser son foin ou sa ration régulièrement, et s’appuyer sur des compléments de qualité, c’est poser les bases d’une santé durable.

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